Arrivée du chevalier errant.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 08/11/2013

Long fut les jours de voyage entre son duché d'origine et ce pont levis. Il avait passé quelques jours à Nancy pour s'informer des divers emplois qu'il pourrait trouvé dans les environs.

Mike de Nauériels s'était présenté à la capitale sous le nom de Pleubian qui n'était autre que le nom de sa terre tout en précisant qu'il faisait partie de cette chevalerie errante qui ne vit que par son épée et sa lance dans des tournois endiablées ou encore dans des guerres qui n'avait aucun rapport avec lui même. Un identité facile à prouvé grâce à une armure de chevalier, des éperons d'or usés à ses solerets, un cheval de guerre et un écuyer qui le suivait partout. Bref, le tableau était dressé et il obtint rapidement des réponses à ses questions. Un homme lui avait maugréer dans un patois dont il n'avait pas saisi tout le sens mais qu'il était parvenu à comprendre cette phrase là : "Présentes-toi au chateau de Vittel, entre Epinal et Vaudemont que ça se trouve, cherche au sud"...indication assez floue mais finalement et ce grâce à l'aide de marchand, il était arrivé à destination avec son brave écuyer et en harnois complet, s'il-vous plait !

- Demat* là haut ! On dit à votre capitale que le maître...ou la maîtresse des lieux cherches des épées, est-ce vrai ?

Le jeune blond, car oui après tout il n'avait que 21 ans, zieuta le garde avec intérêt et il ajouta :

- Je suis Mike de Pleubian, chevalier errant, accompagné de mon escuyer.

Ainsi le vicomte breton répondit à la question probable du garde et renchérit en disant :

- Je suis de Breizh...Bretagne.

Tu y as demandé son nom ?

Un des gardes était devant lui, répétant le nom du chevalier qui venait d'arriver

Mike de Pleubian qui dit, un chevalier de Bretagne aussi, je pense qu'il veut vendre des épées parce qu'y pense que le Duc ou la Duchesse en cherche.

L'intendant le regarda sévèrement. Le garde était un solide gaillard, très habile à la défense mais avec autant d'esprit qu'un dindon. La Duchesse cherchait des hommes d'armes pour le Duc, pas que les épées... Romain bondit sur ses pieds, lui qui pensait pouvoir faire la sieste, ses plans se voyaient tout à coup réduits à néant !

Tu penses trop et incorrectement. Fais lui passer la herse, qu'il attende dans la cour d'honneur. J'arrive !

Pendant que le garde revenait en vitesse pour rejoindre ses confrères et leur signifier que c'était bon, ils ouvrirent les lourdes portes et firent signe au jeune homme de passer, lui indiquant la Cour d'honneur du Castel. Aussitôt, tout se mit en marche, un palefrenier arriva d'un pas lourd, claudiquant légèrement de la jambe gauche, souvenir d'un jeune étalon sauvage alors que Romain, qui avait remis sa veste en vitesse, avait suivi de peu le garde et rejoignit le Chevalier, il s'inclina, selon l'usage sous cette famille.

Sire, soyez le bienvenu au Château de Vittel. D'après ce que ce que j'ai pu comprendre, vous avez entendu parler que cette noble famille recherchait des épées ?

Gagner du temps. C'était le maître mot. Il fallait une façon polie de le faire patienter un peu, le temps qu'il comprenne la requête afin d'en aviser ses maîtres. Serait-ce Son Altesse ou Sa Grâce qui procèdérait ?

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Le chevalier attendit un instant mais un instant qui fut relativement fort court que le garde fit ouvrir les portes et lui indiqua d'aller dans la cour d'honneur. Il s’exécuta, c'était déjà bon signe qu'on le reçoive mais il avait l'habitude d'être reçu dans la sorte dans le chateau mais généralement il se présentait sous son vrai nom et sous son vrai titre mais le Nauériels aspirait à une vie un peu moins intense que celle qu'il avait connu auparavant.

- ça c'est du Kastell, vi...sire.

L'écuyer avait murmurer alors qui n'avait pas encore dit un mot depuis leur arrivé ici, c'était du genre discret son écuyer et rapidement, en effet, un palefrenier vint à leurs rencontre en s'inclinant et qui lui souhaita la bienvenue.

- Trugarez*, oui, à Nancy j'ai ouï dire que le maître ou la maîtresse de ce chastel cherchait des épées, enfin je dirai des hommes qui savent tenir leur épées. M'aurait-t-on mentit ?

Il mit pied à terre par la même occasion, un peu las de monter à cheval depuis si longtemps et il s'étira en regardant le palefrenier des lieux en souriant.

- Dois-je attendre ici ?

Peut-être qu'on l'inviterait à l'intérieur à savourer un bon vin à défaut de chouchen bien breton dont il avait épuisé le stock lors de son voyage.

Citation :: Trugarez* = Merci.

Il avait dit un mot que Romain ne comprenait pas, sûrement ce dialecte breton qu'il ne saisissait pas. Pour ne pas offenser le Chevalier, il n'osa pas le questionner et se concentra sur l'échange.

Non point, vous avez été renseigné correctement. Son Altesse souhaitait un maistre d'armes de haut niveau pour son fils le Duc de Vittel et de Blâmont de même qu'assurer aussi la protection du Castel.

Il avait dit les derniers mots sur un ton plus bas en jetant un coup d'oeil au corps de garde qui laissait un peu à désirer depuis quelques temps. Le palefrenier s'approcha de la monture alors que le Chevalier mettait pied à terre, laissant l'intendant discuter. Romain avait jaugé l'homme ; il avait l'équipement, l'écuyer, savait s'exprimer... il semblait être ce qu'il disait mais paraissait être plus qu'une lame qu'on achète au gré des besoins. Il prit sur lui de faire entrer le chevalier dans une pièce attenante à la cour d'honneur en l'invitant, d'un geste de la main, à le suivre suite à son interrogation.

Par ici, je vous prie

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La main posé sur la garde sa bastarde d'excellente facture, il écouta avec attention le dénommé Romain qui ne s'était point présenter. Le blond chevalier avait déjà jaugé les défenses du chastel avant même d'y entrer et il avait déjà constater que la garde des lieux paraissaient quelque peu désertique. Il se contenta de dire :

- Voilà qui me rassure.

L'invitation faite, il acquiesça et suivit l'homme dans un autre lieu.