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 Saint Bernard de La Bussière

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Serval des Bois

Serval des Bois


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MessageSujet: Saint Bernard de La Bussière   Saint Bernard de La Bussière Icon_minitimeJeu 23 Oct - 10:35

La très édifiante et inspirante vie pieuse de Saint Bernard, Saint patron des croisés et des chevaliers de Dieu.


Bernard naît en 1090 à Dijon, d’un père chevalier influent à la cour du duc de Bourgogne et d’une mère issue de la noblesse de robe d’une piété sans borne. Técelin, son père, était un homme d'antique et légitime chevalerie, fidèle serviteur de Dieu et strict observateur de la justice. Il passa sa jeune enfance avec ses plusieurs frères et sœurs à recevoir toute la bonté que deux parents peuvent donner à leur fils. Plus vieux, il eut accès à la meilleure et la plus pieuse éducation possible. Il apprit les langues modernes ainsi que les langues anciennes, il s’initia aux arts politiques, de la guerre. Il apprit à apprécier le travail artistique et il se forgea une forte rhétorique, ce qui devait lui servir ultérieurement. Entre-temps, sa mère eut un songe particulier qui présageait les futures destinées de cet enfant, car elle rêva qu'elle avait donnée naissance à un grand et fort lion qui rugissait; il avait tout le corps d’or, à l'exception du dos qui était blanc. Saisie d'une vive frayeur à ce songe, elle alla consulter un religieux qui, recevant en ce moment le don de prophétie dont était animé Oane quand il disait au Très-Haut : « La langue des lions de Dieu seront teintes du sang des ennemis de la création» répondit à cette femme que la crainte et l'anxiété agitaient: « N'ayez pas peur, vous êtes mère d'un grand et noble lion, qui sera le gardien de la maison de Dieu et qui fera entendre à sa porte de grands rugissements contre les ennemis de la foi. Ce sera, en effet, un prédicateur remarquable, et, tel un lion divin, de sa langue salutaire, il guérira en bien des gens de nombreuses plaies de l'âme ». La femme, pour rendre gloire à Dieu, décida de faire construire une église à Dijon qui plus tard devait passer du clergé séculier au clergé régulier par les soins de Saint Bernard. Bernard, quant à lui, s’était forgé une réputation d’habile orateur et de pieux élève. L’on dit même que grâce à une audace, il réussit à rester chaste malgré les viles avances des filles obnubilées par son physique.

C’est vers sa vingtième année que Bernard conçut le projet de se retirer du monde; et il réussit en peu de temps à faire partager ses vues à tous ses frères, à quelques-uns de ses proches et à un certain nombre de ses amis. Dans ce premier apostolat, sa force de persuasion était telle, en dépit de sa jeunesse, que bientôt « il devint, dit son biographe, la terreur des mères et des épouses; les amis redoutaient de le voir aborder leurs amis ». Il y a déjà là quelque chose d’extraordinaire, et il serait assurément insuffisant d’invoquer la puissance du « génie », au sens profane de ce mot, pour expliquer une semblable influence. Ne vaut-il pas mieux y reconnaître l’action de la grâce divine qui, pénétrant en quelque sorte toute la personne de l’apôtre et rayonnant au dehors par sa surabondance, se communiquait à travers lui comme par un canal, suivant la comparaison que lui-même emploiera plus tard en l’appliquant au prophète Aristote, et que l’on peut aussi, en en restreignant plus ou moins la portée, appliquer à tous les saints ? Quelques temps après, Bernard choisit la voie religieuse et plus particulièrement la voie monacale, à l'abbaye de la Bussière.



Sa renommée auprès des autorités laïques et religieuses locales atteignis bien assez vite les murs de la capitale de papes, où il fut éventuellement invité. À Rome, il profita des bibliothèques pour s’instruire et fit connaissance des figures de proues de la religion de l’époque. Toutefois, l’abbaye rappela son abbé pour d’autres tâches. Revenu à La Bussière, Bernard entreprit de nouer des relations diplomatiques avec les jeunes ordres militaires et religieux naissants, créés dans la foulée de la redécouverte des enseignements de Kyrène. Ceux qui furent les plus forts à répondre à l’appel de l’abbé furent les Chevaliers d'un Ordre Militaire Romain, qui encore aujourd’hui sont profondément ancrés dans l’abbaye de La Bussière, où ils contribuèrent notamment à l’établissement de l’école qui encore aujourd’hui fait la renommée de La Bussière.


La Sainte et Justifiée Violence (extrait) a écrit:
Ces mots de Saint Bernard sur "les chevaliers de Dieu" rappellent à tout Aristotélicien que la vie est un combat mené pour Dieu, dont l'issue est certaine, mais s'obtient à un prix qu'il faut payer avec joie : le don de nos vies. (...)Car ce n'est pas sans raison qu'il porte l'épée : il est l'exécuteur de la volonté divine, que ce soit pour châtier les malfaiteurs ou pour glorifier les bons.


Lorsque, ultérieurement, le pape Honorius II convoqua un concile au sujet des ordres religieux, Bernard s’impliqua grandement prêchant la reconnaissance de plusieurs ordres religieux. Il joua énormément de son influence et devint presque simultanément la vedette de ce concile. Il convainc les rois de France et de Rome (le Saint Empereur Germanique) ainsi que sa sainteté du bien fondé de ces regroupements de fidèles se battant au nom de Dieu. D’abord homme de paix, Bernard écrira un projet de règle pour les Ordres Militaro-religieux conciliant l'état monastique et idéal chevaleresque et posa les bases de ce qui deviendrait la future Congrégation Romaine des Saintes Armées.


C’est ainsi que les secrets de Dieu sont mis à jour et que les plus hautes questions jetées au vent?


Qu'ils soient rejetés loin de la cité du Seigneur, ceux qui commettent l'iniquité, ceux qui s'efforcent d'enlever les inestimables richesses que Jérusalem réserve au peuple aristotélicien, ceux qui veulent souiller les Lieux saints et s'approprier le sanctuaire de Dieu. Que les deux glaives des fidèles soient levés sur la tête des ennemis, pour détruire quiconque s'élève contre la foi de Dieu, "pour que les nations ne disent pas: où est leur Dieu ?"


En chemin, les chevaliers de Dieu rencontre de nombreux pèlerins et fidèles qui se joignent à eux. Ils traversent d’abord la Dalmatie et arrivent en Grèce, où ils se séparent à la recherche des saints lieux mentionnés dans la Vita d’Aristote avant de se reformer. Il traverse le Thessalonique où ils sont accueillis avec indifférence pour finalement arriver aux portes de Constantinople, où les aristotéliciens d’Orient leur donne hospitalisation comme s’ils étaient leurs frères, et ce malgré une religion différente. Les chevaliers continuèrent leurs routes entre vallées et plaines de l’Anatolie avant de finalement arriver aux portes d’Antioche, dont ils entreprennent d’en faire le siège, avec l’appui des quelques aristotéliciens locaux restés fidèles à la vraie foi.


Peu de temps après, animés et excités par leur foi, les croisés se lancèrent à l’assaut des murs d’Antioche. Les averroïstes qui contrôlaient la ville alors étaient plus nombreux que les croisés, mais ils se battaient avec peu d’ardeur et de conviction, alors que les croisés semblaient infatigables. Devant l’ardeur de ses troupes, Bernard lança, comme s’il voulut prouver quoique ce soit à quiconque :


Ils vivent sans avoir rien en propre, pas même leur volonté. Vêtus simplement et couverts de poussière, ils ont le visage brûlé des ardeurs du soleil, le regard fier et sévère : à l'approche du combat, ils s'arment de foi au dedans et de fer au dehors; leurs armes sont leur unique parure; ils s'en servent avec courage dans les plus grands des périls, sans craindre le nombre, ni la force des Barbares : toute leur confiance est dans le Dieu des armées; et en combattant pour Sa Cause, ils cherchent une victoire certaine ou une mort sainte et honorable. O l'heureux genre de vie, dans lequel on peut attendre la mort sans crainte, la désirer avec joie, et la recevoir avec assurance!


Les combats continuèrent et le sang infidèle baigna la terre sainte, mais Bernard était convaincu que telle était la volonté de Dieu. Finalement, après des mois de batailles intenses, Jérusalem redevinrent aristotélicienne, mettant fin à la reconquête de la Terre Sainte. Les croisés ramassèrent plusieurs reliques, érigèrent de nombreux forts et divisèrent la Terre Sainte en plusieurs comtés qu’ils se répartirent équitablement selon le mérite dont ils avaient fait preuve pendant la croisade. Entre-temps, les royaumes aristotéliciens occidentaux avaient préparés une importante flotte grâce à laquelle quelques croisés, dont Bernard, purent retourner chez eux.
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