Cérémonie d'anoblissement de Arnaut, Carlotta Isabel et Loguen, par ici les invités !

Le serviteur s'affairait, la Régente de l'Empire l'avait bien avisé d'accueillir les invités avec soin et diligence et surtout ne pas les faire attendre ! Aussi, était-il allé voir les gardes en service ce jour-là pour transmettre les consignes de la maîtresse des lieux.

Y aura beaucoup de beau monde ! Y faut surveiller que les gens sont bien invités, pis pas faire rentrer n'importe qui ! Mais pas les faire attendre non plus... moi je vais les amener à la salle de réception dès qu'y sont passés par les portes d'entrée. Des questions ?

Romain avait l'habitude de ne soigner son langage que lorsqu'il était en présence de la Duchesse ou de ses invités, aussi ne se forçait-il pas en compagnie des gens de son rang. Néanmoins, le serviteur était prudent, après tout, il servait la Régente de l'Empire désormais.

Vassal Nombre de messages : 154 Date d'inscription : 10/01/2013

Loguen courrait partout en ce moment, entre ses quelques responssabilités, l'enchainement était rapide mais en ce jour tout était différent, un jour a marqué d'une crois blanche pour lui en tout cas. Il s'était donc levé de trés bonne heure en l'hotel particulier de la famille à Epinal, trés confortable d'ailleurs mais il avait hate de prendre possetion en ces nouvelles terres afin de pouvoir y créer un havre de paix, il voulait tant faire, il n'avait jamais penssé pouvoir être adoubé ainsi, c'était donc le début d'un rêve en quelque sorte. Il avait décidé de partir seul vers les terres de la duchesse ou se ferait l'adoubement, le chemin lui ferait beaucoup de bien et pour tout avouer, il stressait énormément. Les heures de chevauché qui allait suivre le détenderait ou au minimun, lui bousillerait tellement les fesses qu'il penserait plus à ce popotin abimé. Il s'était donc préparé et avait prit la route.

Sur le chemin, il avait pus réfléchir aus différent faits qui l'avaient amené la ou il en était, le tout début il éspèrait, il se voyait un long et beau avenir, pas pour accumuler les titres, il s'en moquait totalement mais il voulait ettre en place un idéal, d'une puissance pour son duché, son royaume, son empire. Il était dans une miriade de plans et projets quand il vit le pont-levis se dessiner au loin, son lieu de destination. Il fit alors halte et descendit de sa monture pour se decontracter un peu les muscles et remettre d'aplom sa tenue. Il finit les dernier kilométres a pied dans le froid revigorant quil l'entourait. il se présenta alors la la herse au personnel qui en surveillé l'entrée. Du monde allait arriver et ils étaient prêt, sa se voyait. il déclina donc son identité afin qu'on puisse lui expliquer ou aller.

Bonjour, je me nomme Loguen De la Fiole Ebréché, sa Grace devrait m'attendre pour un anoblissement normalement.

Il se permit de rajouter un petit sourire, il n'aimait pas particulièrement les arrivés en fanfare, sauf quand c'était nécéssaire, il tenait sa monture par la bride, attendant une réponse et surtout une direction à suivre car il n'était jamais venu içi...

Tu y as demandé son nom ?

Un des gardes était devant lui, répétant le nom du premier invité

Loguen De la Fiole Ebréché

Le serviteur bondit sur ses pieds, un des futurs vassaux ! Lui qui pensait pouvoir faire un peu la sieste encore, ses plans se voyaient tout à coup réduits à néant !

Fais lui passer les portes, j'arrive !

Pendant que le garde revenait en vitesse pour rejoindre son confrère et lui signifier que c'était bon, ils ouvrirent les lourdes portes et firent signe au jeune homme de passer, lui indiquant l'entrée du Castel. Aussitôt, tout se mit en marche, un palefrenier arriva d'un pas lourd, claudiquant légèrement de la jambe gauche, souvenir d'un jeune étalon sauvage alors que Romain, qui avait remis sa veste en vitesse, avait suivi de peu le garde et attendait l'invité devant l'entrée du Château, il s'inclina.

Messire De la Fiole Ebréché, bienvenue au Château de Rouvroy, si vous voulez bien me suivre jusqu'à la Salle de réception, Son Altesse est déjà là.

D'un geste de la main, il l'invita à le suivre à l'intérieur dans un large hall dont des armes et des tapisseries ornaient les murs de pierre puis tourna à droite jusqu'à la salle prévue pour les anoblissements.

Vassal Nombre de messages : 154 Date d'inscription : 10/01/2013

Loguen ne pus que sourire en les lourdes portes s'ouvrirent, sa monture frémit, mais il l'a rassura d'un petit murmure, il ne possédait pas a proprement parler de monture, utilisant toutes celle du mamoir, mais sa futur seigneurie, serait peut être l'ocasion de trouver quelques fortes montures. Il franchit donc le pont en souriant au garde qui venait d'user de sa force pour ouvrir les battants, il aimait les soldats et les gardes en fesait parti, dans son idéal, il formerait une garde personnel, mais il n'en était encore pas la.

Il vit un palefrenier arrivé en claudicant vers lui, il lui tendu les brides de sa monture en lui glissant a l'oreille un petit:

Faites attention, il est assez nerveux.

A croire que l'anxiété du cavalier s'était transmis a l'étalon qui lui servait de monture. Il souria au palefrenier qui avait l'air d'avoir de la bouteille, il respectait les petits gens, car au lieu d'être petit c'était sur eux que tout reposé. Sa formation de militaire et surtout ses différent maitre a pensé lui avait montré qu'une pyramide se montait par le bas, une lance avait toujours le niveau du plus faible de ses membres. C'était pareil pour tout, ces hommes leur permettait de vivre et de prospérer, a eux de leur rendre la pareille et de rentrer dans un cercle positif.

Il vit l'homme qui l'attendait au pied du chateau, il se raprocha donc de lui et inclina la tête quand il lui parla, il savait déjà qui il était, c'était donc parfais, il se permit juste d'ajouter un:

Je vous suis.

Il pénétra donc à sa suite dans le chateau, un magnifque hall l'attendait richement décoré, suivant son guide..

Vassal Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/02/2013

Guuz , tu l'as apporté ?

Oui maître

Bien montre la moi , j'espère qu'elle est parfaite !!

Son serviteur lui montra un objet brillant enfermé dans un petit coffre argenté. Arnaut le contempla quelque instant avec un sourire , satisfait avant de refermer le coffret

Parfait ! Tu as fait du bon travail !! Gardes ce qu'il reste des écus du paiement pour toi! Nous devons nous mettre en route!!

Mais maître , il ne reste rien dans la bourse que vous m'avez confié. J'ai moi même ajouté plusieurs centaines d'écus que j'économisais pour pouvoir payer votre commande et j'espérai que vous me rend...

Il compris rapidement au regard que lui lançait le Bazaumont qu'il devait arrêter cette discussion , il ne fallait pas contrarier le jeune homme les jours à venir.

Mm, gardes le coffret avec toi , lorsque nous arriverons et lorsque je te ferai signe tu t'approchera de moi.

Au serviteur d’acquiescer et les deux hommes de monter dans la voiture pour un long voyage. Un très long voyage. Non un très très long voyage. Depuis son invitation il n’arrêtait pas de penser à elle , à se demander si elle sera bien présente ou si elle l'avait finalement complètement oublié. Et ça , ça n'aidait pas à faire passer le temps , bien au contraire il remarqua à quel point les chemins étaient rustiques et la pluie n'arrangeait rien dans certaines régions traversées. Il avait hâte d'arriver à Rouvroy , et avant le début de la cérémonie , de préférence histoire de ne pas faire tache.

Quelques heur...jour...euh semaines plus tard , il était arrivé épuisé à Rouvroy.

Aaaah ! Nom de ... Il ne fallait blasphémer , surtout pas en ce moment. Nous sommes enfin arrivés !! Il était le premier à descendre sans aucune aide , l'envie de se dégourdir les jambes était bien plus forte. Il avait perdu l'habitude de voyager de cette façon , il préférait monter son cheval.

Guuz viens par là. Vas annoncer à cet homme qui je suis. Dis lui que j'attend ici une invitée et qu'il faudra nous indiquer le lieu où se déroule la cérémonie si elle n'était pas terminer.

Au serviteur de s’exécuter , comme à son habitude. Trouvant l'homme planté à ce qui semble bien être l'entrée.

Monsieur , mon maître , Arnaut de Bazaumont Noldor vous fait savoir qu'il est arrivé et qu'il est attendu pour son propre anoblissement. Toutefois il tient aussi à vous faire savoir qu'il attend l'arrivée de son invitée avec qui il souhaite se rendre à la cérémonie.

Il savait prendre le ton qu'il fallait , quand il le fallait , mais il a fallu qu'il glisse doucement

La cérémonie n'est pas terminée n'est ce pas ? Mon maître vient de loin et a peur de ne pas arriver à l'heure , si tout est déjà terminé dites le moi tout de suite , il ne faut pas le laisser planter là il risque de ne pas trop aimer.

Romain quitta la salle de réception après avoir conduit le premier invité, revenant à son poste dans la cour d'honneur à temps pour voir les gardes abaisser le pont-levis et ouvrir les lourdes portes signifiant ainsi que l'autorisation de passage était accordée avant d'indiquer au cocher l'entrée du Castel. Un palefrenier se présenta, le même boiteux qui avait soigné le cheval Messire De la Fiole Ebréché et Romain, se dirigea vers le carrosse pour ouvrir la portière mais son occupant fut plus rapide que lui, il recula donc et s'inclina. Un serviteur s'approcha de lui avec des consignes. Romain hocha la tête et ajouta

La cérémonie n'aurait pu débuter sans l'arrivée de votre maître.

Il se dirigea ensuite vers le futur vassal

Messire de Bazaumont Noldor, soyez le bienvenu au Château de Rouvroy, souhaitez-vous attendre votre invitée au chaud dans le hall ?

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 04/11/2010

Une fois n'est pas coutume, Floche décide de prendre la voiture pour se rendre à la baronnie de Rouvroy. A cheval elle se sent plus libre et le voyage
est aussi plus rapide, mais elle a trop de travail en ce moment et pense profiter de la route pour étudier un dossier ou l'autre. En fait c'est celui de Morphée
qu'elle étudia avec beaucoup d'attention et fut bien surprise lorsque la voiture arrêtée non loin du château Frenier était venu la réveiller.

Dame Floche, Dame Floche ! Il est temps nous allons arriver dans quelques instants.

Elle se secoue un peu et descend de la voiture pour se dégourdir les jambes et se réveiller vraiment. Frenier, qui la connaît bien depuis le temps, lui apporte
un petit coffret qu'il pose sur une petite table pliante avant de s'éloigner. La jeune femme lui sourit pour le remercier. Elle ouvre le coffre, en sort un miroir
pour se recoiffer. Avec un linge de soie elle se passe un peu de lotion sur le visage et relève un peu sa carnation par quelques petites touches de
maquillage rose. Un rapide coup d’œil à sa tenue et elle remet tout dans le coffret que Frenier emporte à la voiture avec la table.

Allons-y Frenier, ne soyons pas en retard.

Aidée du palefrenier, elle remonte dans la voiture qui se met en marche et arrive rapidement au pont levis du château. De sa place Frenier apostrophe le
garde...

Garde veuillez annoncer la duchesse de Hattonchâtel, poursuivante d'arme de Lorraine.

C'est affaiblie et amaigrie par les derniers aléas de sa santé, que la jeune fille consentit à prendre la route. Il était extrêmement difficile de la faire sortir de chez elle depuis quelques semaines. Elle se terrait tel un lapin dans le fond de son trou, de sorte que personne ne la voie ni ne lui parle. Sa santé était au plus mal et, en toute logique, le moral avait chuté en sa compagnie. Solidaire un jour solidaire toujours. Plusieurs fois, elle fut invitée à divers événements ci et là, des cérémonies bidons où les fillettes sortaient leurs plus belles toilettes, passaient des heures à se pouponner dans l'espoir d'être vue par un quelconque imbécile profond dont l'égo et la prétention écœurait quiconque s'en approchait de trop près. Mais jamais elle n'avait accepté une invitation, les ignorant tout bonnement et tout simplement.

Lorsque l'invitation d'Arnaut fut arrivée sur le coin de sa table de chevet, elle ne quittait plus son lit depuis des jours, son esprit et son coeur furent tout de même attirés par le sceau ainsi que l'écriture. Comme un coup de poing nouvellement donné, comme si on effritait son coeur sec pour en faire du fromage rappé. Ouais, la comparaison n'est pas très agréable, mais c'est déjà mieux que des carottes. Alors, bon gré mal gré, elle avait fait l'effort d'entrer à nouveau dans le jeu de la parfaite jeune fille. Avait médit sur ses robes et les couturiers, avait passé quelques jours à choisir une couleur de tenue, avait demandé qu'on la coiffe, lave, maquille et sublime. Entonnement, cela lui avait plu, de retourner dans ce cercle vicieux du "je suis plus jolie que toi et je le serai toujours". Jusqu'à quelques petites crises d’affaiblissement, qui l'avaient retranchée sous la tonne de couverture l'abritant au quotidien.

Soit, malgré les aléas de la vie de tous les jours, malgré la chute de son poids plus bas encore qu'auparavant, malgré son teint cireux caché par une poudre légèrement rose et ses yeux pâlit, c'est avec un sourire, que le carrosse arrivait en le domaine de sa cousine. Lieu où, pour la deuxième fois, elle se rendait suite à une invitation d'anoblissement.

Êtes-vous certaines que vous ne désirez pas ma présence à vos côtés?
Archimède, de quoi aurais-je l'air avec un vieillard qui me suit partout, hein?
Mais, si quelque chose se passe mal.
Que voulez-vous qu'il arrive?
Si jamais.. il... y... a...
...je suis bien accompagnée, t'en fais pas.
Oui mais...
...non non, pas de oui mais, Arnaut est respectable ET respecté.
Mmmh...
Et en plus il est vachement sexy !
Humf..
Quoi?
Votre Grandeur n'y vas pas pour s'amuser.
Quoi d'autre?
Aller, tais-toi et pis attends-moi, j'en aurai pas pour longtemps.
Sauf siiiiii...
Huhu, fais pas cette tête.

La porte du carrosse claqua, Héloise finit sur ses pieds, droite et fière. Le monde n'attendait pas, le monde ne l'attendrait pas et cela faisait trop longtemps qu'elle attendait que le monde l'attende. Décidée à reprendre sa vie en main, la jeune fille se dirigea vers le garde de l'entrée pour tomber sur...

Arnaut ! Quelle bonne...surprise...
Heumf..enfin.. non, mais je veux dire... ce n'est pas comme si vous étiez le centre de la cérémo...
Si.. vous l'êtes... pardonnez-moi.. je suis un peu... perturbée..
Par votre... présennnnce? hum, votre grandeur, le bonjour!

Ou comment profiter du gratin dauphino...quichois, pour provoquer diversion sur la maladresse vocale de la Comtesse de Champagnole, dans toute sa superbe !

Il attendait dans la cour d'honneur les invités, fidèle à son poste. Il était toutefois intrigué, ne sachant pas qui étaient les invités des vassaux. Un carrosse arriva au pont-levis et les gardes ouvrirent les lourdes portes et firent signe au cocher de passer, lui indiquant l'entrée du Castel.

Romain ouvrit la portière, tendit le bras à l'occupante et s'inclina par la suite, reconnaissant la Duchesse.

Votre Grâce, bienvenue au Château de Rouvroy, si vous voulez bien me suivre jusqu'à la Salle de réception, Son Altesse est déjà là.

D'un geste de la main, il l'invita à la suivre à l'intérieur dans un large hall dont des armes et des tapisseries ornaient les murs de pierre puis tourna à droite jusqu'à la salle prévue pour les anoblissements.

Il revint ensuite à la cour d'honneur pour y voir la Comtesse en discussion avec le futur vassal et il demeura en retrait.

Vassal Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 05/02/2013

Il restait planté là , comme un con il faut bien l'avouer , avec son sourire idiot attendant sa pierre précieuse alors qu'il ne savait même pas si la régente avait mis sa tête à prix pour une éventuelle absence à la cérémonie.

Messire de Bazaumont Noldor, soyez le bienvenu au Château de Rouvroy, souhaitez-vous attendre votre invitée au chaud dans le hall ?

Ahmpf ? ouais , il fallait qu'il soit con jusqu'au bout , même lorsqu'il était surpris par l'intervention du serviteur des lieux.

Hum , oui , mercé. Je..au chaud ? mm oui oui allons y. Alors qu'il allait entrer à l'intérieur du château et que son serviteur essayait de l'interrompre pour lui annoncer l'arrivée de la Comtesse depuis quelque instants , seul sa voix , à elle le fit frissonner.

Héloise...d'une voix trèèèèès mielleuse Je...ravissante ! Vous êtes toujours aussi charmante.. Bien qu'il la trouvait changée , il mettait cela sur le compte du temps , des mois qu'il ne l'avait pas vu..le souvenir qu'il avait d'elle était sans doute légèrement erroné.

Non non , vous n'avez pas à vous faire pardonner , je ne suis pas le centre de cette cérémonie je suis pas le seul... Elle avait de la chance qu'il l'appréciait , qu'il l'aimait ? Le blesser ainsi , cela coûte cher , en général. Ouais ouais , ils sont trois à se faire anoblir. Mais le meilleur de tous ça reste lui. Les autres sont là pour décorer.

Son interlocuteur l'avait laissé pour accompagner une nouvelle arrivante , cela tombait bien il pouvait se retrouver seul avec la Comtesse.

Héloise Marie , douce pierre précieuse...vous m'avez terriblement manqué. Ce saisissant de sa main droite pour y déposer un baiser bien qu'il aurait préféré la serrer dans ses bras pour la sentir près de lui. Laissons le fantasmer. L'homme qui l'avait accueilli était revenu.

Votre Grandeur , entrons. Nous sommes attendus à l'intérieur du château. Il lui ouvrit le bras pour l'inviter à s'y rendre à deux , faisant un signe de tête à l'homme pour lui indiquer que cette fois il était prêt à entrer.

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 29/06/2011

Dans le carrosse la menant sur les routes, Idril maugréait contre son cousin.

Du Loguen tout craché ça que de ne rien dire de ce qu'il se passe dans sa vie avant que cela n'arrive.
Pourtant Idril savait qu'aujourd'hui était un grand jour pour son blondinet de cousin : Il entrait dans la noblesse.
Vu qu'il n'avait rien dit, la brunette ne l'avait pas prévenu de sa venue, elle espérait quand même que cette surprise lui ferait plaisir. Et pour plaire à son cousin chéri, elle avait revêtu une des tenue qu'elle le savait affectionner parmi sa garde-robe.
Elle avait su cela un jour qu'ils avaient tous les deux parlé des dépenses faramineuses de Loguen en vêtements, et le blond avait renchéri sur certaines tenues coûteuses de la cheffe de famille, non sans glisser qu'il préférait celle-ci ou celle-là.

La route avait paru longue et chaotique à la baronne, entre la peur d'arriver en retard et le cocher qui avait été aussi vite que possible, qui n'avait pu fermer l'œil même une petite heure. En plus son fils était encore trop petit pour voyager comme ça sans pause et son époux était retenu à Luxeuil.

Finalement le carrosse s'arrêta, le cocher sauta à terre et vint ouvrir la porte à la brunette.
Une fois descendu, pour ne pas dire extirpé, elle se dirigea vers le garde.

Le bon jour
Idril de la Fiole Ebréchée de Valfrey, baronne de... mouais c'pô le sujet de toute façon hein... Je viens assister à l'anoblissement de mon cousin Loguen de la Fiole Ebréchée

Voyant la conversation terminée et un signe à son attention, le fidèle serviteur s'exécuta.

Votre Grandeur, Messire, si vous voulez bien me suivre jusqu'à la Salle de réception, Son Altesse est déjà là.

D'un geste de la main, il les invita à le suivre à l'intérieur dans jusqu'à la salle prévue pour les anoblissements.

Il revint ensuite à la cour d'honneur, un nouveau carrosse était arrivé, le garde lui mentionnant le nom de l'invitée.

Soyez la bienvenue au Château de Rouvroy, Baronne, si vous voulez bien me suivre jusqu'à la Salle de réception.