[RP] Arrivée de deux von Dumb

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 02/07/2011

[Château de Sochaux]

Une pièce, pénétrée par les derniers raies de soleil. Personnages principales : une femmes rousse, surnommée la renarde, et sa petite nièce toute mignonne, jolie et pleine de question irritantes qu’on ne peut presque pas répondre sans qu’elle en pose une autre ou sans se mettre dans une situation délicate. Mais bon, puisque le frère de la rouquine l’avait abandonné et était allé à Vittel sans elle, sans même la prévenir, et vu qu’elle avait trop de classe pour y aller toute seule, elle avait besoin de quelqu’un pour l’accompagner. Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas la compagnie de sa petite nièce, bien au contraire, mais à certains moments… la petite réussit vraiment à l’énerver.

- Tu sais ma chère nièce, que ta sœur adoptive va bientôt mettre au monde un petit bébé ?

Le visage boudeur qui apparaissait suite à cette remarque, ou plutôt question, n’avait pas besoin d’explication. Marie-Claire esquissa un petit sourire.

- Ca ne te rend pas contente ?
- Marie elle m'a dit que j'pourra même pas jouer avec le bébé donc j'vois pas à quoi qu'il va servir.
- Oh mais si, tu vas bien pouvoir jouer avec, mais pas les premiers semaines bien sur, c'est fatiguant tu sais, naître. Donc le bébé va devoir faire dodo beaucoup, et quand il ne fait pas dodo, il va pleurer ou manger, donc à ces moments on ne peut pas jouer avec non plus. Mais après il y aura plein de temps de jouer avec! Tu pourras lui donner l’exemple, lui apprendre des choses, tu seras sa tatie quoi.

Elle espéra de remonter sa morale un peu avec ses paroles, même si ces derniers n’étaient peut-être pas vrais à 100%. Elle avait besoin qu’elle l’accompagnait, la petite, et elle savait que si elle ne lui faisait pas plaisir elle continuerais à bouder, avec la conséquence que Marie-Claire devrait aller à Vittel toute seule. La petite fille de Sochaux regarda la renarde avec un œil méfiant, visiblement elle n’était pas convaincue.

- J'pourra l'habiller, toussa?
- Oui, quand il ou elle est un peu plus âgé, et lui donner des conseil de la mode et caetera… Et il t’adorera certainement !
- Moi j'veux qu'c'est une fille, les garçons ça sert à encore plussss rien…
- Là tu as raison, les garçons ca ne sert pas à grand chose en effet, mais bon.
- … mais moi j'ai d'mandé à dieu qu'c'est une fille quand-même.

Sur ces mots, un sourire apparaissait sur le visage de la petite étoile des von Dumb, un sourire montrant à sa tatie tous les dents que la jeune possédait. Un sourire qui fut vite effacé quand elle commença de nouveau à parler.

- Mais j’ai une question… Tu crois après, les gens, y vont m'aimer moins passsque à cause de le bébé à Jade? Toi tu vas m'aimer moins?

Voilà la chance idéale de rendre heureuse de nouveau la petite nièce. Un large sourire s’afficha sur le visage de Marie-Claire. Elle regarda dans les yeux de Victoire et, avec un geste de sa main, elle l’invita de venir s’asseoir près d’elle.

- Certainement pas Victoire, il ne faut certainement pas croire cela. Toi tu vas rester ma nièce préférée… pour toujours.
- Merci tantine...toi t'es ma préférée oussi. Mais faut pas dire a Akina !

Gagné ! La petite nièce se blottit contre elle et Marie-Claire mit son bras autour d’elle. Malgré ses intentions primaires, la renarde ressentit quand même quelque chose d’autre. Un sentiment triste et heureux à la fois. Elle était adoucie par la petite fille, qui se montra si confiante envers elle. Elle esquissa un petit sourire. Un jour, elle avait pensé bientôt avoir des enfants aussi, un petit bébé dans son ventre, et puis dans ses bras. Et elle, elle aurait été dans les bras de son amour à son tour. Sept ans… Sept ans avaient passé, sept ans de désillusion et de souffrance à cause du bonheur qu’elle avait connu, et qui l’avait si cruellement prélevé par le destin. Elle avala et toussa, bannant ses réflexions de sa tête et fixant son attention au présent.

- Non, je ne dis rien. Promis. Sinon, ça te dis d’aller à Vittel pour les visiter ? Et attendre le bébé ?

Réponse positive… Et hop, ils étaient parties en direction de Vittel. Avec un carrosse piqué du comté de Sochaux, bien sur. Vive la vengeance.

[Dans le carrosse, quelques heures plus tard]

- Tu veux voir, Victoire (oh oui, ça rime), le petit manteau que j’ai laissé faire pour le bébé ?

Elle sortit un petit manteau cyan, bordé de rose, et la montra à sa nièce.

- Han oui! c'est joli! Mais....y va pas avoir chaud, l'bébé? Parce que si après y mourru, y devront faire un autre pis après Jade elle sera d'nouveau grosse…
- C'est pour l'hiver aussi hein. Maintenant c'est l’été, mais dans quelques mois...

Elle toussa, surtout à cause des derniers paroles de la part de sa nièce. Celle-ci avait un sourire et les yeux énorme et semblait se préparer pour lui attaquer avec une nouvelle série de questions.

- D’ailleurs tantine… J’ai une question…
- Oui ?
- Tu crois que si j'demande à père j'pourra en avoir un de bébé aussi?
Haussement des sourcils : Un bébé à toi ?
- Oui !
- Heu... Je te conseille t'attendre encore un peu avec heu... les bébés. C'est une très grande responsabilité, tu sais…
- J'ai qu'a d'mander ou Jade elle l'a acheté.
- … et ils sont rares, très rares. Puis ça coute beaucoup d’argent aussi.
- Han... Bon bah....j'va attendre une semaine alors. Puis j'vais économiser.
- Commencez avec une poupée peut-être, ou un chien? Et après, quand le chien est mort... peut-être…
- Ou un poney!
- Un poney c'est bcp plus grand qu'un bébé.
- Bah comme ca j'pourra pas le perdre, mais on ira le choisir ensemble
- Le bébé?

Visiblement, la renarde ne le comprit plus tout à fait. Le haussement habituel des sourcils ne se laissa donc pas attendre. Heureusement donc qu’elle ne devait plus répondre, car c’était à ce moment là qu’ils arrivèrent au château de Vittel. Le véhicule dans lequel se trouvaient la rouquine et la petite admiratrice de poneys roses s’arrêta devant le pont-levis et le chauffeur les annonça.

- Veuillez annoncer à leurs grâces l’arrivée de demoiselle Marie-Claire von Dumb, accompagnée de Victoire von Dumb de Sparte.

[*RP basé sur notre conversation MSN Very Happy

]

Averti par un garde qu'une voiture pénétrait dans l'enceinte après avoir passé le pont-levis, Romain s'avança pour aider la dame et l'enfant à descendre. À voir les cheveux de la dame, seconde personne rousse à se présenter, il en conclut qu'il s'agissait encore d'une parente de la Duchesse, sûrement mère et fille à voir leur complicité. Il s'inclina devant la dame

Bienvenue à Vittel Dame, petite Damoiselle, je vous en prie, si vous voulez bien suivre aux jardins, la famille de la Duchesse y patiente

Il leur montra la direction en les accompagnant

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La petite porte de la voiture s'ouvrit et un visage inconnu apparut dans l'embrasure de la porte pour accueillir les deux von Dumb. Elles descendirent, aidées par l'homme en service de Vittel. C’était là, à ce moment, en regardant le serviteur du château, avec ses longs cheveux bouclés, ses muscles et son odeur de transpiration masculine à cause de la chaleur estivale des derniers jours, que les phéromones de la renarde commençaient de nouveau à bouger. Le moment émouvant de quelques heures avant avait visiblement eu ses effets sur la rouquine, et ce messire là était l’un des premiers hommes non-lié de façon familiale à elle qu’elle avait rencontré après qu’elle était sortie du couvent. Un léger rouge se répandit sur ses joues, suivi par le sourire inévitable. Elle toussa, un peu gênée, mais elle avait aucune intention de battre le sentiment qu’elle vécu en ce moment, bien que la tempérance était le vertu qu’elle avait choisi pour son baptême. Elle lui regarda, dans les yeux, oubliant complètement sa petite nièce, et n’entendant même pas ce que le serviteur leur racontait.

Elle le voulait, cet homme, bien que c’était un péché, elle le savait bien. Mais pécher, ce n’était pas une chose devant laquelle elle recula, la petite renarde, bien au contraire. Et en plus, tous le monde savait que c’était cette sorte de péché que même les cardinaux commirent de temps en temps. Alors, comment faire de sorte qu’elle atteindrait son but, de façon discrète et subtile bien sur… Ah oui, évidemment :

Messire, veuillez bien annoncer à leurs grâces de Vittel que nous comptons rester au château pendants quelques nuits. Nous sommes assez fatigué, nous venons de loin, vous voyez. Et en plus il est assez dangereux de voyager à deux femmes, dont l’une est une très jeune fille.

Venaient-elles de loin ? Nan. Vive le mensonge quand on en avait besoin. Encore un péché, mais bon… elle irait se confesser plus tard.

La Dame leur annonçait leur séjour, prétextant qu'elle venait de loin... elle ne devait sûrement pas savoir que Romain était Comtois, qu'il avait servit auparavant à Châtenois et Autrey-lès-Gray avant de suivre ses maîtres en Lorraine, mais il fit mine de rien, acquiesçant à la demande.

Fort bien Dame, je m'occuperai moi-même de vos malles dès que votre chambre sera prête.

Il devrait bien sûr trouver le Duc dès son retour pour l'informer car la Duchesse n'était certainement pas en état de recevoir le serviteur et la bonne Rothrude sûrement au chevet de sa maîtresse... il s'en occuperait pour décharger leurs Grâces...

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Oh oh, il y de résultat. Un nouveau sourire s’afficha sur les lèvres de la von Dumb.

Heureusement pour vous alors qu’on n’a pas trop de choses à nous.

Pas trop de choses ? Presque rien, oué ! Car ce séjour de plusieurs jours n’avait guère été prévu, bien au contraire. Mais bon, elle saurait se débrouiller.

Alors, sieur, vous nous accompagnez aux jardins ? Je crois que mon frère, le comte de Sochaux, qui est aussi le père de demoiselle Victoire, est présent déjà.

La dame s'inquiétait du poids de leurs bagages pour le serviteur ? Romain resta étonné mais ne fit mine de rien, se demandant si elle doutait de ses capacités physiques. Le bougre n'était pas une armoire mais endurci à la tâche, musclé par les efforts, il était résistant.

Dame, j'suis habituée au transport des malles de leurs Grâces, le poids de vos bagages n'est pas un souci pour moi.

Le serviteur se forçait pour bien parler aux invités malgré quelques glissements incontrôlés, il savait que les nobles ne comprenaient pas toujours ce que les gueux comme lui disaient et c'était une des raisons qui avait fait en sorte que la Duchesse, alors gamine à l'époque, l'avait recruté pour sa domesticité. Il lui avait maintes fois servi de cocher, de valet, de garde-du-corps lors de voyage pour assurer sa sécurité. Mais la dame poursuivait et Romain lui répondit

Oui bien sûr, je vous montre le chemin jusqu'aux jardins

En les accompagnant, il se mit à faire des liens, elle était la soeur du Comte, la tante de la Duchesse et de l'enfant qui était près d'elle... donc l'enfant était la soeur de sa maîtresse... Il parviendrait bien à retenir tout cela d'ici la fin du jour.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 05/07/2011

On ne pouvait nier l'évidence: niveau rapports mère/fille, entre la vicomtesse et Victoire, c'était le néant. Déjà lorsqu'elle résidait à Rochefort et que son géniteur ignorait encore son existence, elle ne voyait que fort rarement celle qui la reliait au clan Sparte. A présent, elle résidait à Sochaux et ne l'y avait même pas encore croisé une seule fois. Du coup, la petite était non seulement toujours dans les pattes du Comte -son idole- quand il se trouvait en sa demeure, mais elle s'accrochait aussi telle moule à son rocher aux jupons de ses tantes, qui compensaient un peu le manque d'amour maternel dont elle était victime.

Marie-Claire eu donc à peine le temps de proposer à la blondinette de se rendre à Vittel en sa compagnie, que la nièce avait déjà accepté. Pensez bien...Une ballade en carrosse, ça ne se refuse pas. Avec Tantine MC, encore moins. Pour aller visiter le nouveau duché du mari de sa demi-sœur, encore-encore moins! Ajoutez à ceci l'éventualité d'entrevoir la cigogne-livreuse-de-bébés apporter ce que la famille semblait attendre impatiemment depuis neuf mois...Impossible de refuser! Cela bien qu'elle n'était pas persuadée de la véracité de cette histoire de cigogne, puisqu'à ce qu'elle en avait déduit, les bébés atterrissaient dans le ventre des femmes lorsqu'un homme déposait un baiser sur leurs lèvres...m'enfin sait-on jamais!

Après avoir papoté comme elle aimait tant le faire avec sa trop belle-de-la-mort-qui-tue-la-vie-toussa tante, elles arrivèrent semble-t-il à destination.

Tandis que Victoire saisissait la virile main du laquais qui la lui tendait afin de l'aider à descendre, elle réfléchissait également au nom qu'elle donnerait à son futur poney et respectivement au bébé qu'elle aurait la semaine prochaine avec son Grand-Chêne adoré. Les paroles du serviteur la tirèrent cependant bien vite de son intense réflexion:

Bienvenue à Vittel Dame, petite Damoiselle, je vous en prie, si vous voulez bien suivre aux jardins, la famille de la Duchesse y patiente.

Aussitôt, sourcils froncés et lèvres pincées, la jeune Dumb se mit à tirer le tissus du ravissant vêtement que portait sa tante dans l'espoir que celle-ci intervienne. Car, évidement, la demoiselle n'avait pas franchement apprécié qu'un gueux puant ose la qualifier de « petite ».

Seulement voilà, Marie-Claire ne réagit guère. Non...au lieu de balancer une grosse claque à ce type qui sortait de nulle part, la tantine rougit. Puis la tantine, sourit et toussota comme si elle venait d'avaler une mouche par mégarde et qu'elle se retenait de tout simplement la régurgiter sur les chausses de l'infâme personnage qui leur faisait face. Alors, Victoire décida de prendre les choses en main et d'insulter elle-même le gueux comme elle savait si bien le faire malgré son jeune âge. Mais à cet instant, MC parvint enfin à articuler:

Messire, veuillez bien annoncer à leurs grâces de Vittel que nous comptons rester au château pendants quelques nuits. Nous sommes assez fatigué, nous venons de loin, vous voyez. Et en plus il est assez dangereux de voyager à deux femmes, dont l’une est une très jeune fille.

Choc. Déception. Questionnement. Mais qu'arrivait-il à Tatie Claire? Fallait-il commencer par lui mettre un bon coup de pied à elle avant de s'occuper de l'homme pour qu'elle reprenne ses esprits? Oui, peut-être...Mais le laquais répondit avant qu'elle ne puisse réagir. Puis Marie-Claire reprit, et lui à nouveau, sous le regard médusé de la Sparte miniature. Mais dans quel monde était-elle tombée? Était-ce une coutume ici que d'être poli, même gentil avec les non-nobles? Impuissante, la gosse assistait à ce spectacle presque terrifiant, tournant la tête d'un interlocuteur à l'autre comme on regarde un match de tennis. C'était décidé, dès qu'elles seraient débarrassées de lui, il faudrait qu'elle ait une sérieuse discussion entre quatre z'yeux avec sa tante!

Oui bien sûr, je vous montre le chemin jusqu'aux jardins

Bah oui hein! Pis dépêche-toi, j'a chaud!

..Comprenez: S'tu t'bouges pas l'lard et que je chope un coup de soleil à cause de toi, tu peux faire tes prières parce que mon père va GENRE te décapiter...pauv' nul!